Numéro 15: Décembre 2009

Message du Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre

Le coin de la sagesse

« Le savoir est comme l'amour: c'est la seule chose que le partage grandit. » - Proverbe africain

Chers amis et lecteurs,

Le développement de notre région se heurte actuellement à de graves problèmes – qui vont de l’impact de la crise financière et de la volatilité des prix des denrées alimentaires au changement climatique. Ces problèmes nécessitent des solutions immédiates, concrètes et efficaces si l’on veut éviter que la pauvreté ne s’aggrave dans la région. Grâce à un partenariat dynamique entre les dirigeants locaux, nationaux et mondiaux, ainsi qu’avec les organisations de la société civile et le secteur privé, moins nombreux seront les pauvres qui resteront à la traîne.

Aider les ruraux pauvres à se libérer de la pauvreté grâce au développement impulsé par les communautés et à l’autonomisation des populations, conformément au mandat du FIDA, est l’une des solutions les plus efficaces pour parvenir à réduire durablement la pauvreté. Lorsqu’elles sont conçues et appliquées comme il se doit, les méthodes de développement impulsé par les communautés valorisent les initiatives de développement économique en créant les liens nécessaires pour faire participer les communautés pauvres et leur apporter des avantages, améliorant ainsi l’incidence globale d’un projet sur la pauvreté rurale et sa durabilité. Ces méthodes pourraient renforcer l’autonomie des communautés pauvres et donner davantage voix au chapitre aux groupes marginalisés dans la prise de décisions. Elles sont particulièrement importantes pour promouvoir l’égalité entre les sexes et améliorer l’accès des femmes aux services sociaux.

La mise en pratique d’une méthode de développement impulsé par les communautés présente quelques difficultés et, grâce à une analyse minutieuse de ce qui n’a pas fonctionné, il sera plus facile d’éviter les mêmes pièges à l’avenir. Dans le même temps, recenser les éléments qui ont fonctionné nous permettra, ainsi qu’aux autres spécialistes du développement, de tirer parti des résultats qui ont déjà été obtenus.

Travaillant en collaboration, nous devons conjuguer nos efforts pour analyser nos expériences en matière de développement impulsé par les communautés et donner des indications sur la manière d’harmoniser cette approche et de l’intégrer dans les opérations du FIDA et dans de plus vastes activités. Nous devrions toujours garder à l’esprit ce proverbe africain plein de sagesse : « Le savoir est comme l’amour: c’est la seule chose que le partage grandit. »

 Mohamed Béavogui

Haut de page


Le développement impulsé par les communautés à l’appui du développement local en Afrique de l’Ouest et du Centre

Une foire de partage de savoirs sur le développement impulsé par les communautés s’est tenue les 15 et 16 juillet 2009 au siège du FIDA à Rome, à l’initiative de la Division de l’Ouest et du Centre. C’était la dernière d’une série de rencontres sur ce sujet organisées par la Division, dont un atelier du FIDA qui s’est tenu à Accra (Ghana) en mars 2006. La foire était organisée autour d’une question centrale : « Comment le développement impulsé par les communautés peut-il favoriser le développement local en Afrique de l’Ouest et du Centre ? ».

La foire a rassemblé des membres du personnel des projets du Cap Vert, du Ghana, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria et de Sao Tomé-et-Principe ; des fonctionnaires des collectivités locales et de l’administration centrale de divers pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ; des partenaires européens de programmes de développement impulsé par les communautés (Conseil de l’Europe, Agence française de développement et représentants italiens de LEADER, le programme de développement rural de l’Union européenne) ; des membres du personnel du FIDA ; et des spécialistes et chercheurs dans le domaine du développement impulsé par les communautés.

À l’aide d’expositions et de débats, les participants à la foire ont étudié de quelle manière le développement impulsé par les communautés favorise le développement social et économique local, en particulier dans le contexte de la décentralisation accrue et de l’évolution rapide des secteurs agricoles et ruraux. Cette rencontre a également permis de passer en revue les réalisations des projets et programmes de développement impulsé par les communautés en Afrique de l’Ouest et du Centre. À la fin des deux jours, les spécialistes ainsi que le personnel du FIDA et des projets avaient défini, et arrêté, une série d’options pouvant servir d’orientations pour les politiques et investissements futurs dans le développement agricole et rural de la région.

Les débats organisés pendant la foire ont mis en lumière les principes fondamentaux du développement impulsé par les communautés. Il a été constaté que les communautés étaient les principaux agents du changement et reconnu qu’une démarche de ce type pouvait offrir des possibilités en matière d’autonomisation des populations et d’approche ascendante de la gouvernance. Il a été souligné combien il est important de définir des domaines aux fins de la prise de décisions au sein des communautés et du partage des responsabilités entre le gouvernement et les citoyens. On peut citer en exemple le Programme d’appui aux communautés villageoises en Guinée, dans lequel un dialogue dynamique avec les collectivités locales décentralisées est assuré par l’intermédiaire d’un cadre de gouvernance participative. Les structures publiques décentralisées permettent une planification locale, les villageois établissant des plans locaux de développement, qui sont soumis à l’approbation de l’administration locale.

  Staff from the PPILDA explaining a participatory process used to reach the poorest population groups in Aguié region  
 

Atelier: le staff du PPILDA explique une approche participative utilisée pour atteindre les groupes les plus pauvres dans la région d’Aguié, Niger

 

Au Niger, un processus participatif a été utilisé dans le cadre du Projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié, appuyé par le FIDA. Il a fallu pour ce faire définir soigneusement les bénéficiaires et les avantages, en adoptant une méthode de ciblage exhaustif afin d’atteindre les groupes les plus pauvres de la population et en créant au niveau des villages des structures assumant la responsabilité de la conception et, surtout, du suivi et évaluation (S&E) des activités. Ce dernier aspect – qui fait appel à des comités villageois chargés du S&E, un système d’évaluation fondé sur des indicateurs villageois, et suppose le partage continu des renseignements sur les résultats des projets – a été particulièrement concluant à ce jour.

Les conclusions ci-après ont été tirées à l’issue des débats :

Pour plus de renseignements, prière de contacter :
Cristiana Sparacino, Chargée de portefeuille de pays
[email protected]

En savoir plus

FIDA. 2009. « Community-driven development decision tools for rural development programmes ». 100p. Disponible à l’adresse ci-après:

Haut de page


Sur le terrain

Les projets appuyés par le FIDA transforment des vies au Nigéria
  Woman sells cassava flour at roadside market  
 

Des femmes vendent de la farine de manioc sur le bord de la route.

 

Margaret, une femme du village de Woda, dans la région de Yola au Nigéria, est l’une des nombreuses femmes qui ont tiré profit du Programme de gestion communautaire des ressources naturelles delta du Niger, financé par le FIDA au Nigéria. Ce programme a permis d’améliorer les conditions de vie, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages de petits exploitants pauvres.

Avant le programme, Margaret était désespérée : son mari l’avait abandonnée pour une femme plus jeune. Aujourd’hui, grâce à l’appui du programme, elle est propriétaire d’un salon de beauté et, ayant réussi en tant qu’entrepreneur, elle est redevenue belle aux yeux de son mari - au point qu’il veut de nouveau vivre avec elle. Lorsque Margaret a refusé fermement ses avances, il a décidé qu’il mettrait fin à son indépendance financière. Entrant d’un pas décidé dans les bureaux du FIDA, il a demandé qu’elle soit écartée du programme. Selon lui, le FIDA était la cause de tous ses ennuis. Margaret a ri lorsqu’elle a appris ce qui s’était passé. « Le FIDA a été mon libérateur, » a-t-elle dit en ne plaisantant qu’à moitié.

L’histoire de Margaret ressemble à celle de nombreuses autres femmes qui, en participant à des programmes financés par le FIDA, ont inspiré le respect et acquis une indépendance financière.

« Notre vie s’est améliorée grâce au programme » dit C. M. Ajiboye Basiri, membre de la Société coopérative des femmes, à Olayinka (État de Kwara).

Une autre opération financée par le FIDA au Nigéria, le Programme de développement des racines et tubercules, a permis à de nombreux ménages de gagner des revenus décents grâce à la production et au traitement du manioc. Le Nigéria assure environ 40 pour cent de l’ensemble de la production de racines et tubercules d’Afrique. Il est le plus gros producteur d’Afrique sub-saharienne de manioc et de tubercules, assurant 35 pour cent et 70 pour cent de leur production totale respectivement.

Le programme a commencé par organiser les villageois en groupes de manière qu’ils puissent mettre leurs ressources en commun et améliorer leurs possibilités de revenus. Certains membres des groupes ont reçu ensuite une formation technique spécifique. En travaillant en collaboration avec les groupes et en encourageant la participation active des paysans aux activités de terrain, le programme a réussi à promouvoir une méthode de vulgarisation « de paysan à paysan » en matière de compétences et de techniques. Il a aussi aidé les groupes de villageois à acheter des machines et du matériel pour le traitement afin qu’ils puissent démarrer leur propre petite entreprise.

« Avant le programme, nous traitions le garri (tapioca) de manière traditionnelle à l’aide d’une râpe fabriquée localement, d’un tamis et d’une presse en bois ou d’une meule en pierre, »  raconte Ajiboye C. M., présidente de la Société coopérative des femmes de Basiri à Olayinka (État de Kwara).  «  Grâce au programme, notre ville s’est dotée de matériel moderne, notamment des râpes à manioc, des machines à coudre, des friteuses à plateaux et une presse hydraulique. Il a contribué à l’augmentation du nombre de nos membres et a attiré des entreprises dans la ville, tout en offrant aux paysans un débouché permanent pour leurs produits. » Elle ajoute que la coopérative prévoit de s’employer à obtenir des fonds supplémentaires de manière à accroître sa production et étendre ses activités à d’autres produits dérivés du manioc, tels que le tapioca et la poudre de fufu inodore (une sorte de farine).

Les histoires ne manquent pas sur la façon dont la vie des gens a été transformée par le programme. Certains ont pu envoyer leurs enfants à l’école ; d’autres ont mis suffisamment d’argent de côté pour se marier ou pour participer à des rites traditionnels qui étaient auparavant au-dessus de leurs moyens ; d’autres encore ont pu acheter des outils et du matériel que leurs enfants utiliseront lorsqu’ils auront terminé leur apprentissage et seront prêts à créer leur propre entreprise.

En 2008, environ 1500 ménages ont pris part aux diverses activités du programme, parmi lesquelles : la culture de racines alimentaires telles que le manioc, la patate douce, la pomme de terre et l’igname ; la production de matériel végétal ; et le traitement et la commercialisation du manioc. Dans la zone couverte par le programme, la production a été estimée à 1 383 tonnes de garri, 92 tonnes de cossettes de manioc, 73 tonnes de tapioca et 25 tonnes de farine de manioc de haute qualité. Le succès du programme a suscité un grand intérêt dans les villages ciblés. Quelque 143 groupes nouveaux se sont formés et, ce qui prouve leur détermination, ils ont décidé de financer à hauteur de 10 pour cent les dépenses d’investissement encourues pour mettre en place les centres de traitement du garri, selon que de besoin.

Les pratiques les meilleures au service du développement local au Nigéria

Le développement impulsé par les communautés est une méthode qui laisse aux communautés la maîtrise du processus de développement. Elle leur donne en particulier un droit de regard sur les décisions en matière de planification et sur les ressources destinées aux investissements. Cette méthode combine, de manière concrète, des approches participatives, l’autonomisation des communautés, une administration efficace et un renforcement des capacités locales. L’expérience a montré qu’avec un appui approprié, les ruraux pauvres, femmes et hommes, peuvent unir leurs efforts de manière efficace et travailler en collaboration avec les collectivités locales pour s’organiser et affronter les problèmes locaux.

La méthode du développement impulsé par les communautés est extrapolée à une plus grande échelle et reproduite avec des résultats très satisfaisants au Nigéria, malgré l’insécurité permanente qui sévit dans le delta du Niger. En raison des conflits persistants et de la volatilité des prix des denrées alimentaires, certaines administrations, au niveau local et des États, sont « tiraillées » entre deux attitudes : essayer d’exercer des pressions sur les communautés pour qu’elles donnent la priorité aux services de soutien à la petite exploitation qui, selon elles, doivent être assurés de toute urgence, et laisser les communautés décider elles-mêmes, sachant que leurs projets privilégient habituellement les infrastructures rurales et sociales.

Il est manifeste que les moyens d’existence des bénéficiaires directs et indirects des programmes et projets se sont améliorés – avec notamment une plus grande autosuffisance alimentaire, une légère augmentation des revenus familiaux, un meilleur accès aux services de santé, d’éducation et de transport, et une affirmation de la confiance en soi, de l’estime de soi et de l’indépendance des femmes et des communautés. Près de 48 000 ménages ont tiré avantage de l’amélioration des services de vulgarisation, et pas moins de 800 petits exploitants ont reçu du bétail et des machines agricoles au titre de deux projets financés par le FIDA qui sont maintenant clos : le Projet de développement agricole et communautaire dans l’État de Sokoto et le Projet de développement agricole et communautaire dans l’État de Katsina. Une autre opération terminée, le Programme de développement des racines et tubercules, a permis de fournir du matériel végétal amélioré à plus de 18 750 ménages et de former environ 285 000 producteurs aux nouvelles techniques de production. Le champ d’application et l’impact du Programme degestion communautaire des ressources naturellesdelta du Nigersont encore plus importants. Soixante-neuf collectivités locales participent à ce projet. Il a aidé quelque 300 000 ménages à améliorer leur productivité agricole, assuré la formation de près de 41 000 personnes en matière de développement impulsé par les communautés et axé sur la demande, et appuyé la création et la formation de 14 880 groupes communautaires.

Pour plus de renseignements, prière de contacter:
Abdoul Barry, Chargé de programme de pays, [email protected]

Liens utiles:

Haut de page


Ghana: Succès des expériences visant à favoriser le développement local
  REP II has facilitated the access of young rural entrepreneurs to an integrated package of relevant support services  
 

REP II a facilité l'accès de jeunes entrepreneurs ruraux à des services de soutien intégrés et adaptés à leurs besoins

 

Afin de permettre aux petits et micro entrepreneurs de démarrer et de développer leurs activités économiques, Le Projet d’appui aux entreprises rurales (Phase II) a facilité leur accès à un ensemble intégré de services d’appui appropriés, notamment : services d’aide aux entreprises, assurés par le biais de centres de conseil au niveau des districts; perfectionnement professionnel (à titre d’exemple, techniques de base et travail des métaux), assurés dans des établissements techniques ruraux; et services financiers, assurés par le biais de banques rurales et communautaires. Toutes les institutions créées ou appuyées par le projet sont solidement ancrées dans la communauté locale et le district. Les services de conseil aux entreprises font partie du système d’administration local, mais les banques communautaires rurales et les associations professionnelles sont des institutions du secteur privé.

Environ 170 000 ménages d’entrepreneurs ruraux ont bénéficié du projet qui a couvert 66 districts du Ghana (voir le graphique ci-après).

Ce projet fait partie du programme de réduction de la pauvreté rurale et de développement rural du Gouvernement ghanéen. Il est cofinancé par le FIDA, la Banque africaine de développement et le Gouvernement. Il a pour objectif général de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie dans les zones rurales, l’accent étant mis en particulier sur l’accroissement des revenus des femmes et des groupes vulnérables grâce au travail indépendant et au travail salarié. Son objectif immédiat est de promouvoir un secteur compétitif de petites et micro entreprises rurales non agricoles dans les districts participants, appuyé par des services appropriés, de bonne qualité, facilement accessibles et durables.

Le projet est axé sur les petites et micro enterprises non agricoles afin d’offrir une activité économique valable autre que l’agriculture dans la zone du projet. Grâce au projet, les ménages ruraux pauvres ont augmenté leurs possibilités d’emploi et leurs revenus. Les services assurés par le projet sont axés sur la demande et fondés sur les besoins exprimés par le groupe cible et la communauté.

Eural enterprise project outreach chart

Haut de page


Pour plus de renseignements, prière de contacter:
Kwasi Attah-Antwi, Coordonnateur,
Projet d’appui aux entreprises rurales, Phase  II
[email protected]

Liens utiles:

Actualités et événements

Le FIDA va stimuler le développement rural au Bénin
  Artisans Cooperative from Toucountouna work on production of agricultural input material  
 

Des artisans d'une coopérative de Toucountouna produisent du matériel agricole

 

Pour financer le Projet d’appui à la croissance économique rurale au Bénin, le FIDA a apporté 17,92 millions de USD, moitié sous forme de prêt et moitié sous forme de don. L’accord de financement du projet a été signé à Rome le 21 juillet 2009 par Grégoire Akofodji, Ministre béninois de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et par Kanayo F. Nwanze, Président du FIDA. Ce projet appuiera les initiatives locales visant à améliorer les revenus et les conditions de vie des ruraux. Il met surtout l’accent sur le développement des chaînes de valeur agricoles (pour les racines et tubercules, le riz, les légumes et les ananas) et sur l’infrastructure rurale. Environ 70 000 personnes devraient bénéficier du projet, qui s’efforcera tout particulièrement d’atteindre les groupes les plus vulnérables de femmes, hommes et jeunes des villages ciblés. L’assistance sera acheminée par le biais d’associations interprofessionnelles, constituées pour établir des chaînes de valeur et des petites et micro entreprises rurales solides.

Pour plus de renseignements, prière de contacter:
Luyaku, Loko Nsimpasi, Chargé de programme de pays, [email protected]

Liens utiles:

Haut de page


Renforcer les institutions locales grâce au Fonds pour l’égalité entre les sexes
  Portrait of Ahou N'Guessan, a member of the agouti farming co-operative, near Bouaké  
 

Portrait d'Ahou N' Guessan, membre de la coopérative d'élevage d'agouti à Attoungbrekro, située à 112 km à l'est of Bouaké. L'élevage d'agouti a été introduit par le projet pour complémenter l'alimentation et générer des revenus.

 

Des pays en développement et des donateurs ont créé le Fonds pour l’égalité entre les sexes afin d’accélérer les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif que constitue l’égalité entre les sexes et dans l’autonomisation des femmes sur le plan économique et politique. L’Espagne a apporté 50 millions d’euros pour lancer cette initiative multi-donateurs, qui est administrée par le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme.

Ce Fonds s’inspirera des principes, pratiques et enseignements tirés d’autres fonds thématiques, notamment: l’Initiativepour la mise en œuvre accélérée du programme Éducation pour tous; le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme; le Fonds pour la réalisation des OMD, constitué par l’Espagne et le Programme des Nations Unies pour le développement pour accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement; le Fonds OMD 3 : investir en faveur de l’égalité, financé par les Pays-Bas, qui facilite l’amélioration des droits des femmes et des filles dans les pays en développement et des possibilités qui leur sont offertes;le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le nouveau Fonds pour l’égalité entre les sexes aura pour perspective opérationnelle d’appuyer et de renforcer les institutions nationales (institutions publiques, groupes parlementaires de femmes, ONG féminines), en accord avec les priorités nationales et le travail en cours sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes.

Le FIDA ne peut pas recevoir d’argent du Fonds pour l’égalité entre les sexes, mais les groupes qu’il représente, en particulier les organisations de femmes rurales, pourront bénéficier d’un financement direct de ce Fonds. En outre, le FIDA cherchera des moyens d’obtenir un financement supplémentaire pour appuyer les efforts déployés par ce Fonds en vue de renforcer les institutions et les groupements féminins au niveau local.

Pour plus de renseignements, prière de consulter:
UNIFEM website

Haut de page


La délégation du FIDA rencontre le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire
  Decoration ceremony  
 

La délégation du FIDA avec le Ministre de l'Agriculture, Amadou Gon Coulibaly.

 

En août dernier, le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, accompagné du Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre, Mohamed Béavogui, et du Chargé de programme de pays, Mohamed Tounessi, ont eu des entretiens avec le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, à Abidjan. Ces échanges de vues ont porté sur l’importance de répondre aux besoins des petits exploitants et des ruraux pauvres, dans le cadre d’une stratégie globale visant à parvenir à l’autosuffisance alimentaire au niveau national. La nécessité de renforcer la coopération bilatérale a été également examinée. La délégation a par ailleurs rencontré le Ministre de l’agriculture, Amadou Gon Coulibaly, le Ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Alphonse Douati, et d’autres hauts fonctionnaires et membres de la communauté des donateurs présents en Côte d’Ivoire. MM. Nwanze et Béavogui ont reçu la médaille ivoirienne de « Commandeur de l’Ordre du Mérite Agricole », tandis que M. Tounessi a reçu la médaille d’« Officier de l’Ordre du Mérite Agricole », eu égard au travail accompli par le FIDA dans le domaine de l’agriculture.

Haut de page


Le Président du FIDA rencontre Umaru Yar’Adua

Peu de temps après le sommet du Groupe des huit (G8) à L’Aquila (Italie), le Président du FIDA s’est rendu au Nigéria pour rencontrer le Président Umaru Musa Yar’Adua le 23 juillet 2009. Les débats ont porté sur un certain nombre de questions présentant un intérêt commun, y compris des stratégies d’investissement à long terme en faveur de la petite exploitation. Kanayo Nwanze a également eu des entretiens avec le Ministre nigérian de l’agriculture et des ressources en eau, Sayyadi Abba Ruma, le Ministre des finances, Mansur Muhtar, et le Ministre des affaires étrangères, Ojo Maduekwe. En outre, il a rencontré des représentants des organisations paysannes, des fonctionnaires des Nations Unies et des directeurs de projet du FIDA.

Haut de page


La délégation du FIDA participe à la réunion de la CEA-UA

Kanayo Nwanze, Président du FIDA, et Mohamed Béavogui, Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre, ont pris part à la réunion annuelle conjointe des ministres de l’économie et des finances de l’Union africaine (UA) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, qui s’est tenue les 6 et 7 juin 2009 au Caire, en Égypte. Cette réunion avait pour thème « Renforcer l’efficacité de la politique budgétaire en vue de la mobilisation des ressources intérieures. »

Haut de page


L’UA approuve les politiques foncières panafricaines

À sa Treizième session ordinaire, tenue à Syrte (Libye) au début de juillet, l’Union africaine a approuvé le Cadre et les Directives sur les politiques foncières en Afrique. Dans le document final, la Déclaration sur les problèmes et enjeux fonciers en Afrique, les gouvernements africains s’engagent à donner la priorité à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques foncières, à les lancer et à les superviser ; à appuyer la mise en place du cadre institutionnel requis ; et à allouer des ressources budgétaires suffisantes à ces fins. Ces politiques foncières panafricaines devraient contribuer à appeler l’attention sur la sécurité du régime foncier, en tant qu’élément essentiel des efforts déployés pour réduire la pauvreté en Afrique. Ces politiques ont été élaborées sous la direction de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies et de la Banque africaine de développement, avec l’appui du FIDA, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de la Banque mondiale, du Programme des Nations Unies pour les établissements humains et de diverses organisations de la société civile.

Haut de page


FIDAfrique tient la première réunion de son Comité de pilotage
  Steering committee: Members of FIDAfrique steering committee  
 

Comité de pilotage de FIDAfrique

 

La première réunion du Comité de pilotage de FIDAfrique s’est tenue les 15 et 16 juin à Dakar (Sénégal), au siège de la Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest, qui coordonne le réseau. Ce comité a pour principales responsabilités de définir les orientations stratégiques du réseau, piloter les processus d’institutionnalisation et de pérennisation, approuver le budget, surveiller la performance du réseau et contribuer à la mobilisation des ressources. Le comité comprend deux représentants de l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’une part et de l’Afrique orientale et australe de  l’autre, un représentant des organisations paysannes, des représentants de la coordination sous-régionale et des fonctionnaires. Ses membres ont approuvé le plan d’action 2009/2010, qui est fondé sur les propositions formulées par les projets et sur le budget de soutien.

Pour plus de renseignements, prière de contacter:
Abdou Fall, Coordonnateur de programme
Courriel: [email protected]

Haut de page


Prochains événements

Missions de supervision dans les pays

Publications, travail en réseau et services d’information

Haut de page


Contacts

Zoumana Bamba
Chargé de la gestion des savoirs et des dons
Division Afrique de l'Ouest et du Centre, FIDA, Via Paolo di Dono 44 00142 Rome, Italie
Tel: +39 06 54592307
e-mail: [email protected]