Le contexte

L'Égypte dispose d’une économie diversifiée et de ressources naturelles en abondance, notamment de terres agricoles et de réserves halieutiques. Avec 110 millions d’habitants concentrés le long de la Vallée du Nil, le pays est l’un des plus peuplés d’Afrique et du Moyen-Orient. Cette croissance démographique a accru la pression pesant sur les ressources naturelles, notamment les terres et l’eau.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie égyptienne et un outil clé de la réduction de la pauvreté. En effet, elle représente 11% du PIB et fait vivre un habitant sur quatre.

Toutefois, les épisodes de sécheresse récents et le manque d’eau n’ont pas été sans conséquence sur la productivité agricole et la sécurité alimentaire. La disponibilité et la gestion des ressources en eau influent sur le développement durable et accroissent la vulnérabilité aux changements climatiques.

Au cours des dix dernières années, le taux de chômage est reculé, passant de plus de 13% à 7%. Cette baisse est particulièrement marquée chez les jeunes et les femmes. La pauvreté, qui se concentre dans le sud du pays, a elle aussi reculé. Néanmoins, ce sont bien les femmes et les jeunes qui sont les plus touchés, de manière disproportionnée, par le chômage et la pauvreté. C’est pourquoi les efforts en la matière doivent porter sur ces groupes. 

La stratégie

Les prêts accordés par le FIDA permettent de gagner des terres sur le désert et d’améliorer la productivité agricole de la Vallée du Nil. Notre objectif est de réduire durablement la pauvreté rurale et de renforcer la sécurité alimentaire du pays:

• en consolidant les compétences des populations rurales pauvres afin qu’elles puissent se saisir des possibilités offertes par l’économie;
• en facilitant l’utilisation durable des ressources naturelles;
• en améliorant l’accès aux services, notamment les technologies et le financement.