Programme for Participatory Rural Development in Haute-Guinée

Programme participatif de développement rural en Haute-Guinée

Le programme a pour but d'améliorer de façon durable les revenus et les conditions de vie des populations rurales les plus vulnérables et particulièrement les femmes. Plus spécifiquement, les interventions du programme sont les suivantes :

• promouvoir des organisations paysannes solides, durables, capables de s'autogérer et de mener à bien leur propre développement 
• mettre en place des services financiers ruraux viables parmi lesquels les associations de services financiers 
• accroître les revenus agricoles et extra agricoles des ménages

Le programme veille à ce que la planification et l'utilisation des ressources soient rationnelles et participatives et encourage la coordination des interventions entre donateurs. 

Le programme favorise la participation et le renforcement du pouvoir d'action des populations villageoises. Celles-ci gèrent elles-mêmes leur développement et tiennent un rôle de premier plan dans la prise de décision dans la gestion des activités du programme. 

Renforcer les organisations paysannes et encourager l'initiative locale 

Le renforcement des capacités locales est au cœur du mandat du PPDR-HG. Les activités de formation, d'alphabétisation et d'appui à l'identification de microprojets ont permis aux populations rurales d'acquérir plus d'autonomie et de mieux s'organiser. Une centaine de groupements disposant presque tous de statuts et règlements intérieurs ont été créés. Plus de la moitié des 7 200 personnes ayant reçu une formation sont des femmes. 

Jadis désertée en raison de l'onchocercose, une maladie parasitaire encore appelée ‘cécité des rivières' qui y sévissait, la Haute-Guinée a vu revenir une soixantaine de familles dans les villages. Ce regain d'attrait pour la région tient notamment à la fourniture par le PPDR de quelques 20 tonnes de semences de riz NERICA, à l'aménagement de 50 hectares de périmètre maraîcher et au lancement d'une étude sur la filière karité. En outre, la construction d'infrastructures routières, dont 50 kilomètres de pistes, quatre ponts et 14 dalots de 155 mètres linéaires, a contribué au désenclavement des zones à fort potentiel agricole. Un marché rural, deux magasins villageois, cinq latrines et un poste de santé ont également contribué à améliorer les conditions de vie des populations de la région. 

Les associations de services financiers ruraux (ASF) suscitent un vif engouement auprès des populations. Treize ASF existent aujourd'hui, soit trois de plus que prévu au démarrage du programme. Sur les 4 096 comptes ouverts, 51% appartiennent à des femmes. Plus de 14 000 crédits ont été octroyés aux populations à majorité féminines (65%) pour un taux de remboursement de l'ordre de 98%. Enfin, le programme est parvenu à consolider 32 emplois occupés par de jeunes cadres titulaires de diplômes universitaires.

Source: FIDA