Récits

L'histoire de Ranjana Chaudhary ressemble à celle de plusieurs milliers, voire millions, d'autres jeunes Népalais.

La pandémie de COVID-19 a déjà détruit l’équivalent de 400 millions d’emplois à plein temps, ce qui pourrait faire basculer quelque 71 millions à 100 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté. 

La pandémie de COVID-19 a obligé de nombreuses personnes à tout revoir: leurs priorités, leur travail, et même leur rôle dans la société.

Par delà  tout le chaos qu'elles créent, les crises peuvent aussi ouvrir des horizons inattendus, notamment parce qu’elles poussent les individus à créer de nouveaux outils qui vont les aider à surmonter la catastrophe.

Lorsque Nguyen Thi Bich a décidé de se lancer dans l'élevage de poulets dans les hautes terres, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre.

La Douzième reconstitution des ressources du FIDA (FIDA12) débute à un moment décisif. La faim augmente à travers le monde et les progrès dans la lutte contre la pauvreté est au point mort.

En 2020, le monde constate une fois de plus que, face à une crise, ce sont les plus pauvres et les plus vulnérables qui souffrent le plus.

Bien qu’aucune carte sur Internet n’indique le village de Wowetta, il est le centre du monde pour Priscilla Torres. Cette femme wapishana âgée de 37 ans, mère de trois enfants, très active et au franc-parler, est une dirigeante communautaire née.

Avant l'arrivée de la COVID-19 en mars, l'activité de l'usine de transformation de bananes du G-Star Youth Group battait son plein. Elle employait une quinzaine de jeunes qui pesaient, lavaient, épluchaient, découpaient et disposaient les bananes dans des séchoirs solaires, avant de les moudre, d'emballer la farine ainsi obtenue et de commercialiser le produit fini. Toute cette activité ouvrait à ces jeunes hommes et jeunes femmes des perspectives d’avenir.

Dans le monde, de 200 à 500 millions de pasteurs gèrent des terres de parcours dont la superficie totale couvre plus d'un tiers des terres émergées de la planète.