La coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) fait partie intégrante de l’action du FIDA, et contribue à une transformation rurale durable et inclusive en renforçant la confiance, en établissant des partenariats, en partageant les connaissances, en tirant parti des ressources et en appliquant à grande échelle des solutions qui ont fait leurs preuves.

Établi en 2018 avec une contribution supplémentaire de la Chine à hauteur de 10 millions d’USD, le Mécanisme de CSST Chine-FIDA est le premier mécanisme de l’institution consacré à cette thématique. Il vise à mobiliser les connaissances, les technologies et les ressources des pays du Sud afin d’accélérer l’élimination de la pauvreté, d’améliorer la productivité et de parvenir à une transformation durable dans les zones rurales.

En s’appuyant sur une approche guidée par la demande, les projets sont élaborés par les organisations bénéficiaires, notamment des structures publiques, des organisations internationales, des ONG et des entreprises du secteur privé, qui se les approprient et les exécutent, conformément aux procédures et directives du FIDA.

Dans la droite ligne de la Stratégie de coopération Sud-Sud et triangulaire du FIDA, le Mécanisme vise:

• à pallier les lacunes en matière de connaissances et à mettre en œuvre des innovations à grande échelle;
• à encourager les partenariats et les débouchés commerciaux dans les filières;
• à promouvoir la concertation sur les politiques entre les acteurs du développement et à renforcer les capacités des partenaires de la CCST et des populations rurales.

Les projets financés grâce au Mécanisme portent sur une grande variété de thèmes – notamment les changements climatiques, les questions de genre, la nutrition et les jeunes – et ciblent les petits producteurs, les organisations paysannes et les petites entreprises agricoles. 

Au début de l’année 2024, le Mécanisme avait appuyé des projets dans plus de 30 pays, organisé 127 événements de renforcement des capacités, mobilisé plus de 200 experts et accompagné environ 120 mises en relations d'entreprise à entreprise, qui ont profité à environ 30 000 petits exploitants agricoles et de 60 000 bénéficiaires indirects.