Investir dans les femmes rurales,
le meilleur des investissements
Femmes + investir = une affaire rentable
Investir dans les femmes est le chemin le plus sûr vers la prospérité, et pour un monde libéré de la faim.
La fin des disparités entre hommes et femmes dans l’agriculture signifierait faire échapper 45 millions de personnes à l’insécurité alimentaire.
Et quand on donne aux femmes rurales les moyens de leur autonomie, leurs familles et leurs communautés en profitent aussi.
Voilà pourquoi le FIDA investit dans les femmes, et que plus de la moitié des participants à nos projets sont des femmes.
Elles sont le meilleur investissement qui soit dans un avenir durable.
Avec 1 400 USD du projet SIGHT, Insaf a parié sur sa première compétence : la couture.
Elle possède désormais son propre atelier, emploie une personne à plein temps et collabore avec plusieurs autres à leur compte. Ses profits ont été multipliés par cinq depuis cette subvention.
Vingt-quatre membres de sa famille sont à la charge d’Edinah Musowe, mère célibataire en Zambie.
Avec la pandémie de COVID-19, tout s’est encore aggravé, car personne n’avait plus d’argent pour lui acheter ses chèvres.
Deux poulets reçus dans le cadre du projet E-SLIP ont permis à Edinah de se diversifier avec une petite exploitation de production de poulets.
Son exploitation a grandi et compte désormais 26 poulets, deux dindes et quelques chèvres.
Mais surtout, ses 10 petits-enfants peuvent désormais aller à l’école et toute sa famille a de quoi se nourrir et prospérer.
Sans beaucoup d’opportunités qui s’offraient à elle, Sajeda Begum dépendait auparavant de son époux pour survivre.
Jusqu’à ce qu’elle-même et sept de ses amies, dans le nord du Bangladesh, ne fassent le pari de se lancer dans la culture d’une toute nouvelle plante dans la région : la tulipe.
Sajeda et ses amies ont reçu 40 000 bulbes de tulipes du projet RMTP.
La taille de leur exploitation a quintuplé, et elles sont désormais 18 floricultrices.
Elles ont gagné 9 000 USD de la vente de fleurs, et 100 familles locales accueillent désormais des touristes venant s’émerveiller devant les champs de tulipes multicolores sur les contreforts de l’Himalaya.
Après la mort de ses parents, Beatrice Arthur au Ghana, a été contrainte de quitter l’école.
À cause de son handicap, elle avait du mal à se déplacer. Elle a occupé plusieurs petits emplois, mais gagnait à peine de quoi survivre.
Beatrice a suivi un cours de fabrication de savons et a pu investir 300 USD grâce au projet REP.
Depuis elle a monté une usine de fabrication de savon, qui emploie 15 personnes et réalise un bénéfice mensuel de 120 USD.
Par ailleurs, 40 personnes ont lancé leur propre entreprise de fabrication de savon après avoir été formées par Beatrice.
Directrice d’une association agricole féminine de production de café au Pérou, Celmira Huamán Rodríguez a eu du mal à trouver une solution face à l’inflation du prix des engrais.
L’association a bénéficié d’outils et de connaissances grâce au projet Avanzar Rural pour transformer les coques de café en compost.
L’association produit désormais suffisamment d’engrais naturel pour ses 45 hectares de plantations de café.
Cela réduit les émissions de méthane issues de la décomposition des déchets, enrichit les sols et réduit les besoins en engrais chimiques nuisibles.
Elles vivent aux quatre coins du monde, pourtant ces cinq femmes ont une chose en commun.
Elles sont la preuve vivante que les femmes sont le meilleur investissement dans notre avenir.
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