United Nations Food Systems Summit 2021: IFAD’s engagement and key messages
A guide to the Summit and a summary of IFAD’s core messages on food systems.
Tels qu’ils existent aujourd’hui, nos systèmes alimentaires ne sont pas viables. La faim progresse depuis plusieurs années, et d’après les estimations, 811 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde en 2020. Compte tenu des effets de la pandémie de COVID-19, jusqu’à 132 millions de personnes supplémentaires pourraient bientôt être touchées par la faim. Dans le même temps, les pratiques de production alimentaire – en particulier, l’agriculture industrielle à grande échelle en plein essor – ont un coût environnemental inacceptable et menacent la sécurité alimentaire des générations à venir.
C’est une situation intenable et il apparaît aujourd’hui clairement que nous devons repenser tous les aspects de nos systèmes alimentaires. C’est pourquoi, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, convoquera en 2021 le Sommet sur les systèmes alimentaires.
Au FIDA, nous sommes convaincus que les petits exploitants peuvent apporter des solutions à ces problèmes, s’ils possèdent, pour cela, les bons outils. Il nous faut donc réorienter les systèmes alimentaires afin que les petits exploitants puissent faire prospérer leur activité et être rémunérés à leur juste valeur pour le travail qu’ils fournissent.
Cinq raisons nous portent à croire qu’avec des systèmes alimentaires centrés sur une petite agriculture productive et prospère, nous serons mieux à même de bâtir un avenir durable.
Dès lors qu’ils sont prospères, les systèmes d’exploitation agricole à petite échelle peuvent apporter les solutions à nombre des défis que le monde doit relever aujourd’hui, tout en enrichissant la qualité de vie et les moyens d’existence des populations rurales. Pour cela, il faut réformer en profondeur le mode de fonctionnement des systèmes alimentaires. Par exemple, les marchés doivent favoriser les petits exploitants, tandis que les systèmes de recherche et d’innovation ne peuvent continuer d’ignorer leurs besoins. En outre, les zones rurales et urbaines doivent être mieux connectées pour que les petits exploitants puissent approvisionner en aliments sains et à des prix abordables des espaces urbains grandissants.
Les questions qui sont évoquées ici et celles liées aux difficultés rencontrées par les petits exploitants et leurs communautés doivent être au cœur des délibérations et des conclusions du Sommet. Pour transformer les systèmes alimentaires et favoriser leur caractère inclusif, il faut avant tout répondre aux besoins de celles et ceux qui les font vivre de l’intérieur. Ce n’est qu’une fois cette condition remplie que les petits exploitants pourront contribuer à résoudre les problèmes actuels et pourront bénéficier de moyens d’existence décents pour leurs familles et pour eux-mêmes.
Pour en savoir plus sur la participation du FIDA au Sommet sur les systèmes alimentaires et sur les principaux messages qu’il défend sur la scène mondiale, veuillez cliquer ici.