2. Des pâturages en bonne santé
Les gros animaux de pâturage, comme les vaches, les buffles et les moutons, sont un élément naturel de nombreux écosystèmes de prairies. En broutant les herbes, ils laissent la place à différentes plantes et fleurs sauvages, créent des coupe-feux et restituent les éléments nutritifs à la terre dans leurs excréments.
Lorsque les troupeaux et les pâturages sont mal gérés, toutefois, les écosystèmes sauvages peuvent être surexploités. Au Kirghizistan, le bétail paissait auparavant de manière nomade en traversant les montagnes et les plaines, ce qui garantissait qu’aucun pâturage n’était surexploité. Mais les terres se sont dégradées à mesure de la sédentarisation des populations rurales.
Avec l’aide de programmes comme LMDP 2, soutenu par le FIDA, les agriculteurs et agricultrices kirghizes utilisent désormais des technologies de télédétection pour mieux gérer leurs pâturages. Les zones dégradées sont interdites d’accès jusqu’à ce qu’elles aient eu du temps pour se reconstituer. Lentement, mais sûrement, les agriculteurs redonnent vie aux prairies et à leur biodiversité.