Plus de lait, plus d’argent
Par ailleurs, les agriculteurs locaux ont désormais accès à des aliments de meilleure qualité pour leurs animaux, grâce à des banques communautaires d’aliments pour animaux fondées grâce aux fonds de l’Initiative de riposte à la crise. Celles-ci sont gérées par la communauté, à qui elles appartiennent, ce qui a des retombées positives. Non seulement les animaux sont en meilleure santé, mais la production de lait s’est aussi accrue. Cela signifie que les agriculteurs ont plus de lait à vendre et duquel tirer un revenu.
Outre l’agriculture, l’Initiative de riposte à la crise crée aussi des opportunités pour les entreprises rurales. Abobakar a combiné les fonds de l’Initiative avec ses propres économies pour fonder une usine de transformation du lait et transformer ainsi les excédents en yaourt. J’ai goûté à ses produits, et c’est délicieux!
Son usine peut produire 500 litres de yaourt par heure. Le yaourt se conserve plus longtemps que le lait, et la transformation permet ainsi de ne pas en gaspiller une seule goutte. Les éleveurs locaux sont par ailleurs désormais formés à la production de lait de qualité, et Abobakar peut donc vendre les produits les plus savoureux à sa clientèle.
À l’avenir, il est prévu de créer un guichet unique pour l’unité vétérinaire de terrain, la banque communautaire d’aliments pour animaux et l’usine de transformation du lait, afin que les éleveurs puissent accéder plus facilement à ces trois services vitaux.
Qui plus est, un nouveau centre de collecte du lait, élément essentiel de la chaîne de valeur des produits laitiers, met en lien les éleveurs et les producteurs de lait pour garantir la collecte, l’agrégation et la transformation d’un lait frais de qualité.