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Développer l'économie bleue en Afrique orientale et australe - Épisode 26

L’épisode de ce mois-ci est consacré à l’économie bleue, c’est‑à‑dire les activités économiques, sociales et environnementales liées aux ressources maritimes et côtières, dans la région Afrique orientale et australe. Ce secteur offre de nombreuses perspectives de développement aux autorités publiques, au secteur privé et aux petits producteurs, qui ne vont pas non plus sans certaines difficultés.

Sara Mbago-Bhunu, directrice de la Division Afrique orientale et australe du FIDA, et Ismael Kimirei, expert des océans, nous présenteront un historique des activités menées par le Fonds dans la région. Richard Abila, spécialiste de la pêche au FIDA, nous expliquera tous les rouages de la filière de l’aquaculture.

Nous écouterons aussi Samuel Ondiek, directeur général d’une entreprise kenyane spécialisée dans la distribution de poissons. Et pour finir, deux petits exploitants érythréens nous donneront un point de vue direct sur ce secteur qui a bouleversé leurs moyens d’existence.

(Ce podcast est uniquement disponible en langue anglaise)

 

Sommaire de l’épisode

 

Les possibilités et enjeux de l’économie bleue, avec Sara Mbago-Bhunu

Sara Mbago-Bhunu, directrice de la Division Afrique orientale et australe du FIDA

Le FIDA participe à l’économie bleue principalement dans le cadre de ses programmes axés sur la pêche artisanale et la petite aquaculture, en particulier dans les zones côtières et les petits États insulaires en développement.

Sara Mbago‑Bhunu, directrice de la Division Afrique orientale et australe du FIDA, nous parle du portefeuille de projets du FIDA consacré à l’économie bleue dans cette région du monde. Elle met en évidence les possibilités et les enjeux au sein de ce secteur et fait remarquer que, grâce aux importantes ressources financières disponibles dans ce cadre, les projets mis en œuvre sont suffisamment solides pour nous donner des informations et leçons précieuses pour les investissements futurs.

Les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises aquacoles du secteur privé, avec Samuel Ondiek

Samuel Ondiek, directeur général du Groupe DAS

L’aquaculture consiste en la culture contrôlée d’espèces marines telles que les poissons ou les crustacés. La filière aquacole comprend l’ensemble des différents acteurs intervenant dans le processus d’élevage, de récolte et de transformation de ces espèces ainsi leur commercialisation auprès des consommateurs.

Dans bon nombre de pays, le secteur privé a joué un rôle clé dans le développement et la croissance de la filière aquacole. Au Kenya par exemple, ce sont principalement les entreprises privées qui assurent les services essentiels comme le stockage frigorifique et le transport.

Samuel Ondiek est directeur général du Groupe DAS, une entreprise kenyane spécialisée dans la distribution de poissons. Il aborde les divers enjeux spécifiques au secteur aquacole.

 

La préservation des moyens d’existence en milieu rural

Mohamed Seid Ibrahim, aquaculteur en Érythrée

Les petits exploitants agricoles produisent la majeure partie des denrées alimentaires que nous consommons. Mais ce n’est pas tout: ils sont les gardiens de nos terres, de notre eau et de nos mers. Avec les ressources et formations adéquates, ils sont à même de protéger l’environnement tout en améliorant leurs moyens d’existence.

Nous avons discuté avec Mohamed Seid Ibrahim et Masqela Hailemariam, deux petits aquaculteurs érythréens, pour en savoir plus sur les difficultés qu’ils rencontrent et leurs espoirs quant à l’avenir.

Masqela Hailemariam, aquaculteur en Érythrée 

Un examen approfondi des filières aquacoles, avec le spécialiste de la pêche au FIDA

Richard Abila, spécialiste de la pêche et de l’aquaculture au FIDA

Les filières aquacoles présentent certaines similitudes, quelle que soit la région du monde. Généralement, les petits exploitants assurent au départ la culture et la récolte. Puis, des exploitations agricoles de plus grande taille se chargent de la transformation et de la préparation en vue de la commercialisation. Enfin, les entreprises privées et d’autres établissements s’occupent de l’organisation des marchés et de la diffusion des produits auprès des consommateurs.

Cependant, les réalités sur le terrain varient d’un pays à l’autre. Dans chaque pays, le secteur aquacole est fortement influencé par des facteurs tels que le niveau global d’activité et de développement en tant qu’industrie nationale, sans oublier les ressources disponibles.

Notre journaliste Miguel Teran s’est entretenu avec Richard Abila, spécialiste technique pour la pêche et l’aquaculture au FIDA, sur les différentes filières aquatiques de la région Afrique orientale et australe.

Les conséquences du réchauffement des océans, avec Ismael Kimirei

Ismael Kimirei, directeur général de l’Institut de recherches halieutiques de Tanzanie

Les effets des changements climatiques ont des conséquences non négligeables sur l’économie bleue. Le réchauffement des océans compromet l’état de santé de la mer et de toutes les créatures marines.

Ismael Kimirei est directeur général de l’Institut de recherches halieutiques de Tanzanie et expert des océans. Il nous explique les conséquences du réchauffement des océans pour l’Afrique orientale et australe, et ses secteurs de la pêche et de l’aquaculture.

Les futurs investissements dans le domaine de l’économie bleue, avec Sara Mbago-Bhunu

Alors que cet épisode touche à sa fin, Sara Mbago-Bhunu se joint de nouveau à nous pour faire part de ses dernières réflexions sur les futurs investissements dans l’économie bleue.

 

En résumé

Merci à notre producteur, Francesco Manetti, à notre journaliste Miguel Teran, à l’équipe en Érythrée et à toutes les autres personnes qui ont participé à l’élaboration de ce programme.

Mais surtout, merci à vous d’avoir écouté cet épisode d’Agricultures. Alimentation. Avenir., proposé par le Fonds international de développement agricole.

Le mois prochain, à l’aube de la nouvelle année, nous parlerons des innovations dans le domaine agricole.

N’oubliez pas de nous laisser vos commentaires! Qu’avez-vous pensé de nos reportages et des questions abordées? Quels invités souhaiteriez-vous entendre? N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [email protected].

Envoyez-nous vos messages, y compris des messages vocaux, à cette adresse et nous les diffuserons dans la prochaine émission.

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Il est temps pour nous - Brian Thomson, Linda Odhiambo et toute l’équipe dédiée du FIDA – de rentre l’antenne. Nous vous remercions de nous avoir écoutés.

Et, encore une fois, nous essaierons d’être bons pour vous, bons pour la planète et bons pour les agriculteurs.