L’avenir est rural – Des jeunes décidés à se construire un avenir meilleur là d’où ils viennent

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L’avenir est rural – Des jeunes décidés à se construire un avenir meilleur là d’où ils viennent

Temps de lecture estimé: 5 minutes
©FIDA/Francesco Cabras

Où qu’ils se trouvent dans le monde, les jeunes ruraux sont confrontés à un même dilemme. Leurs racines plongent dans les zones rurales qui les ont vus grandir, mais il leur est souvent difficile de s’y construire un avenir. Sans accès aux ressources, à l’éducation ou à des financements, ils ne peuvent vivre décemment, soutenir leurs familles ou contribuer aux économies locales.

Il n’est donc pas étonnant qu’ils soient nombreux à estimer n’avoir d’autre choix que de migrer vers la ville, voire à l’étranger. Mais quand ils partent, ils emportent leur énergie, leur dynamisme et leur esprit d’innovation, mettant ainsi un frein supplémentaire à la prospérité des zones rurales.

Les changements climatiques sont là pour durer, et les jeunes ont besoin plus que jamais d’une aide pour faire face aux défis qui les entourent et assurer leur résilience future.

C’est ce que le FIDA s’attache à faire. Partons à la rencontre de quelques jeunes qui bénéficient de ses interventions.

Türkiye

Büşra et Mustafa Demirel sont et ont quitté leur village rural de Sarıveliler, au sud de la Türkiye, pour faire des études. Lorsqu’un projet financé par le FIDA a ouvert de nouvelles perspectives aux jeunes agriculteurs, ils étaient ravis de rentrer à la maison.

Aujourd’hui, ils possèdent 0,3 hectare, sur lequel ils cultivent de délicieuses fraises. Ils collaborent avec d’autres jeunes agriculteurs pour construire des infrastructures et négocier avec les acheteurs.

« Au bout du compte, tout le monde retourne dans sa ville natale », déclare Büşra. « Pour moi, la ville natale se définit comme l’endroit où vous avez grandi, l’endroit où vous vous sentez en paix. »

Découvrez l’histoire de Büşra, de Mustafa et d’autres jeunes agriculteurs de Sarıveliler.

El Salvador

Iris Maribel Alberto Laínez, 27 ans, a pu développer son exploitation grâce aux nouvelles technologies introduites par le projet Rural Adelante financé par le FIDA. Elle cultive des tomates et d’autres légumes en appliquant les techniques de l’hydroponie, qui lui ont permis de doubler sa production, et donc de tirer un bon revenu de l’agriculture malgré l’incidence croissante des changements climatiques.

Ce type d’initiative aide les jeunes comme Iris à rester dans leur communauté plutôt que de migrer vers d’autres pays, comme les États-Unis, pour trouver du travail.

Népal

Dans la famille de Devkant Chaudhary, agriculteurs de père en fils, gagner sa vie était plus important qu’apprendre ou faire des études. Mais pendant la basse saison, alors qu’il avait un peu de temps pour lui, Devkant s’est découvert une nouvelle passion: la ferronnerie.

Grâce à l’initiative Samriddhi financée par le FIDA, Devkant a bénéficié d’une formation lui permettant d’acquérir une nouvelle compétence sans s’endetter. Aujourd’hui ferronnier qualifié, il possède son propre atelier, emploie d’autres jeunes gens et aide ses pairs à rester dans leur ville natale.

Découvrez comment les jeunes ruraux du Népal bénéficient de formations au métier de leur rêve grâce au FIDA.

Chine

En Chine, les jeunes pilotent le processus de transformation des systèmes alimentaires et trouvent des solutions aux défis du pays dans le domaine agricole.

Avec l’aide du FIDA, les jeunes agriculteurs, comme Liu Xuefei, élèvent des porcs d’une façon innovante moins préjudiciable pour l’environnement. D’autres, comme Shi Yan, ont créé des réseaux pour former les agriculteurs.

Le Réseau de défenseurs des jeunes, financé par le FIDA, sensibilise le grand public à l’alimentation durable. Par exemple, Li Dengyuan a introduit le « lundi sans viande » dans son école pour lutter contre la surconsommation de viande.

Découvrez comment les jeunes Chinois collaborent avec le FIDA pour instaurer des systèmes alimentaires plus durables.

Gambie

Alors que la plupart des entreprises souffrait à cause de la pandémie, Amie Ndongo entamait sa carrière. Grâce à une formation au commerce en ligne et à une petite aide au démarrage octroyées dans le cadre de l’initiative RPSF du FIDA, elle a mis sur pied un ensemble de petites entreprises.

Elle a commencé par produire du riz, et en a vendu près de deux tonnes. Elle a ensuite réinvesti ses profits dans le commerce d’habits de seconde main et vendu sa marchandise sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, elle s’introduit dans l’industrie du poulet. Elle achète des cuisses de poulet en ville et les revend dans son village.

Les microentreprises d’Amie prospèrent grâce à un petit coup de pouce reçu au bon moment.

Découvrez comment Amie et d’autres ruraux ont bâti leurs commerces avec l’aide du FIDA.

Kenya

Le groupe Wazo Jema est l’idée de dix jeunes qui avaient du mal à trouver du travail dans l’est du Kenya, où le chômage des jeunes est élevé. Ils ont uni leurs forces pour fonder une société de production laitière, qui achète du lait cru aux agriculteurs, le pasteurise et le transforme pour produire des yaourts ou du ghee.

Grâce au programme de formation et de mentorat Vijabiz financé par le FIDA, ils vendent aujourd’hui leurs produits sur les réseaux sociaux. Ils ont appris à contrôler leurs ventes et développent leur entreprise de façon à en faire une source de revenus fiable pour leurs familles.

Découvrez comment le groupe Wazo Jema a été fondé.

Les jeunes ruraux seront les gardiens des systèmes alimentaires futurs. Ce sont eux qui subiront les effets des changements climatiques, mais ce sont aussi eux qui peuvent faire la différence… s’ils obtiennent le soutien dont ils ont besoin.

Il est temps d’investir dans notre avenir. Il est temps d’investir dans la jeunesse rurale et de l’aider à créer des économies dynamiques qui puissent à la fois nourrir la planète de façon durable et protéger les écosystèmes.

En savoir plus sur notre travail en faveur des jeunes.