Leaders pledge to “leave no one behind” at IFAD annual event focused on fragile situations

IFAD Asset Request Portlet

Agrégateur de contenus

Les dirigeants politiques participant à la réunion annuelle du FIDA s'engagent à "Ne laisser personne de côté"

Le Président du FIDA a annoncé qu'un accent accru serait mis sur la nutrition, l'égalité hommes-femmes, les changements climatiques et la jeunesse.

Bengali

Rome, 13 Février 2018 – Les chefs d'État, ministres et représentants des gouvernements réunis pour la séance inaugurale de la quarante et unième session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole (FIDA) ont discuté de l'importance d'investir dans les populations rurales des pays en développement pour promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.

La séance s'est ouverte avec un message d'Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, qui a exhorté les ministres et les hauts responsables à bâtir à partir du travail du FIDA.

"Les investissements du FIDA dans les petites exploitations agricoles et dans le développement rural sont fondamentaux pour faire sortir les communautés de la pauvreté," a- t-il dit. "Le travail du FIDA permet aussi de créer des opportunités pour les jeunes. Notre défi est de bâtir à partir de ces résultats et de faire tout ce que nous pouvons pour atteindre les objectifs de développement durable."

Dans son discours d'ouverture, Sheikh Hasina, Première Ministre du Bangladesh, a souligné comment son pays prévoit de surmonter un ensemble de défis dont celui de la forte croissance démographique – le Bangladesh est l'un des pays avec la plus forte densité de population au monde– et celui de la montée du niveau de la mer due aux changements climatiques en investissant dans une transformation rurale durable. "Le défi de ne laisser personne de côté est encore plus important dans les zones rurales," a déclaré la Première Ministre. "Une économie rurale durable et inclusive nécessite des investissements dans le développement du tissu social rural et dans le renforcement de la résilience face aux changements climatiques."

La Première Ministre du Bangladesh a félicité le FIDA pour son "modèle d'appui mutuel et de partenariat," qui est inclusif et se distingue de celui d'autres organisations. Elle a aussi appelé les partenaires du monde du développement à être "plus généreux pour éliminer la pauvreté et la faim."

Dans son discours d'ouverture, Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA, s'est engagé à renforcer le rôle du Fonds comme catalyseur de financements  pour le développement pour que plus de ressources puissent être investies dans la transformation du monde rural. Il a aussi annoncé que le FIDA va intensifier son travail dans les domaines de la nutrition, de l’égalité hommes-femmes, des changements climatiques et de la jeunesse et inclure ces dimensions dans tous ses projets et programmes.

“Nous devons être ambitieux, mais nous devons aussi être attentifs aux situations de fragilité,” a déclaré M. Houngbo en ajoutant que les situations de fragilité peuvent réduire à néant des décennies de développement. “Le FIDA a un rôle essentiel à jouer. Des investissements durables et inclusifs dans le développement des zones rurales permettent de renforcer la résilience des populations sur le long terme et de les préparer à affronter ces situations de fragilité.”

Le thème du Conseil des gouverneurs de cette année est De la fragilité à la résilience à long terme: investir dans des économies rurales durables. Au niveau mondial, un nombre croissant de personnes vivent dans des situations dites fragiles. Le nombre de conflits violents a atteint un record historique, avec pour conséquence une multiplication du nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur d'un pays.

Le thème de la fragilité était au centre de l'allocution de J.J. Messner, Directeur exécutif du Funds for Peace. Dans son introduction à cette allocution, Cornelia Richter, nouvelle Vice-Présidente du FIDA, a souligné que “la fragilité est au cœur du travail du FIDA car nous cherchons à atteindre les personnes qui sont les plus marginalisées, celles qui vivent dans une extrême pauvreté et souffrent de la faim.”

Pendant son allocution, M. Messner a déclaré aux délégués que la fragilité transcende les frontières géographiques. “Même si nous parlons souvent de la fragilité et de la résilience en termes d'État-nation, la réalité est que les problèmes de fragilité et de résilience ne connaissent pas les frontières et peuvent souvent être de nature transnationale ou régionale.”  

Il a ajouté qu'il est nécessaire d'améliorer la collecte des données sur les facteurs sous-jacents de la fragilité et les méthodes pour mesurer la résilience afin de concevoir des politiques adaptées.

“Chaque pays – développé ou en développement – connaît – dans une certaine mesure - des situations ou épisodes de fragilité à un moment ou à un autre. Ce qui différencie les pays, c'est leur résilience ou leur capacité à surmonter les chocs et à trouver des réponses efficaces à ces pressions. ”  

Communiqué de presse N°: IFAD/14/2018

Le FIDA a investi pendant 40 ans dans les populations rurales, en dotant celles-ci des moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer la résilience. Depuis 1978, nous avons octroyé 19,7 milliards d’USD sous la forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons en faveur de projets qui ont touché quelque 474 millions de personnes. Le FIDA est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est à Rome – le centre névralgique des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.