Récits

Bien que largement responsables de la nourriture cultivée dans nos fermes et préparée sur nos tables, les femmes n’ont pas accès aux mêmes ressources que les hommes. Faute d’accès aux terres, à des financements, à des formations, aux intrants et à l’équipement, elles ne sont pas en mesure de produire efficacement, de parvenir à la stabilité financière ou la sécurité alimentaire, ou de faire grandir leur petite entreprise.

Partout dans le monde, les femmes et les filles sont plus fortement touchées par les changements climatiques. À l'occasion de la Journée internationale des femmes, nous nous penchons sur les raisons de cette état de fait et sur la manière dont les femmes et les filles peuvent montrer la voie dans l’adaptation à ce nouvel environnement.

Il n’y a plus de temps à perdre. Les alarmes retentissent, nous ne pouvons plus les ignorer. Les quelque 3,4 milliards de ruraux extrêmement vulnérables face aux changements climatiques attendent du monde qu’il agisse. Dans son nouveau rapport, « Impacts, Adaptation and Vulnerability », le GIEC insiste sur l’urgence qu'il y a à s’adapter aux changements climatiques.

Les possibilités d'emploi dans le secteur agricole sont parfois très limitées pour les personnes handicapées. C'est pourquoi, dans les zones rurales en Chine, les initiatives visant à intégrer les personnes handicapées dans l’économie locale – notamment certains projets soutenus par le FIDA – ont été au cœur de l’action du pays contre l'extrême pauvreté.

Être handicapé, c'est souvent avoir aussi des problèmes d'accessibilité à l'éducation, à des formations et à un emploi – et pour les femmes handicapées, ces obstacles sont encore majeurs. Heureusement, un nombre croissant de programmes sont conçus pour aider les personnes handicapées habitant en zone rurale à trouver un emploi décent et à trouver pleinement leur place dans la société locale.

Brejon’est pas facile d’accès: la seule façon d’y arriver ou de la quitter est d’emprunter une piste de 12 km qui traverse un marécage, où la plupart des véhicules ne peuvent pas passer. Sans moyen de vendre leur principale production (le burití ou Mauritia flexuosa, un palmier endémique), les 200 familles qui y vivent ont souvent l’impression d’être oubliées du reste du monde.

L’élevage est au cœur de l'économie, de la société et de la culture du Kirghizistan, mais le pays a longtemps manqué de vétérinaires pour s'occuper de ces animaux. Aujourd'hui, un projet accompagné par le FIDA permet de former des vétérinaires et de s'assurer qu'ils arrivent  jusque dans les zones les plus reculées du pays.

Dans le nord-est du Monténégro, un projet financé par le FIDA aide les femmes à créer leur propre entreprise et à être mieux représentées dans leur communauté. Récemment, plusieurs de ces femmes se sont réunies pour échanger sur leurs réussites et apprendre les unes des autres.

Les jeunes qui ont grandi dans les montagnes du Taurus, en Türkiye, partent généralement s'installer dans les grandes villes pour y trouver un travail. Mais récemment, grâce à un projet soutenu par le FIDA, les agriculteurs de la région ont commencé à cultiver des fraises. Les fraises des hautes terres sont très appréciées, ce qui favorise la croissance d'une nouvelle chaîne de valeur régionale – et ramène les jeunes de la région à la campagne.