Le contexte

L'Argentine est le deuxième pays d'Amérique latine par la taille et le quatrième par la population. Huit pour cent de ses 46 millions d'habitants vivent dans des zones rurales.

Son économie est l'une des plus importantes d'Amérique latine et elle figure parmi les principaux exportateurs mondiaux de produits alimentaires, les produits agricoles représentant plus de la moitié du total de ses exportations.

En 2001, l'Argentine a connu une grave crise économique et financière qui a plongé 65% de la population dans la pauvreté. Plus de vingt ans plus tard, deux personnes sur cinq vivent encore dans la pauvreté, les communautés autochtones étant tout particulièrement concernées.

Dans les zones rurales, beaucoup d’hommes et de femmes n'ont pas accès à la terre, aux marchés ou à des innovations et manquent de perspectives socio-économiques. Tout comme l'assistance technique ou les financements qui leur permettraient de moderniser leur production sont souvent hors de leur portée.

Les agriculteurs et les agricultrices sont de plus en plus touchés par les changements climatiques, qui se traduisent par des sécheresses prolongées et fréquentes, des vagues de chaleur, des inondations et des pénuries d'eau. Ces changements climatiques exacerbent aussi certains risques sur les côtes, tels que l'érosion et les inondations provoquées par des marées de tempête. Tout cela provoque une augmentation de l'insécurité alimentaire.

La stratégie

Le FIDA réduit la pauvreté rurale en investissant dans les organisations de petits exploitants agricoles et dans les populations autochtones, en les accompagnant afin qu’elles génèrent leurs propres revenus. Les principales activités prévoient notamment de :

• réduire la précarité économique par la diversification des activités productives ainsi que par le renforcement de la résilience, du pouvoir de négociation des producteurs dans les filières et de l’équilibre nutritionnel;
• renforcer les capacités de gestion des organisations et de concertation avec le secteur public ;
• développer les capacités des institutions publiques  afin qu'elles soient en mesure d'appuyer le développement rural.