Le contexte

L’Ouzbékistan est l’une des économies les plus performantes d’Asie centrale, grâce aux envois de fonds des migrants, au raffinage du gaz naturel et du pétrole, à l’activité minière et à l’agriculture. D’importantes réformes menées récemment bâtissent une économie plus ouverte et axée sur le marché, qui met davantage l’accent sur les exportations agricoles et le potentiel productif des exploitations familiales, appelées dehkans.

En 2020, l’agriculture représentait 25% du PIB national, soit le taux le plus élevé de la région, et emploie actuellement une personne sur cinq dans le pays. La moitié des 36 millions d’habitants de l’Ouzbékistan, dont 75% de la population à faible revenu, vit en zone rurale. Au cours des deux dernières décennies, les taux de pauvreté ont diminué de manière constante, passant de 28% en 2000 à 11% en 2019.

Les petits producteurs et productrices agricoles sont tout de même confrontés à des difficultés importantes, notamment un accès limité à la terre et à l’eau d’irrigation. Le manque de ressources productives, d’infrastructures de qualité, d’énergie, de technologies modernes et de connaissances pour faire face aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques contribue également à la faible productivité rurale.

La stratégie

Le FIDA vise à assurer une croissance durable de la prospérité rurale et une amélioration à long terme des moyens d’existence des dehkans et des petits exploitants

• en renforçant leur résilience et leur productivité grâce à des interventions durables axées sur les ressources naturelles, en particulier la terre et l’eau;
• en améliorant leur accès à des systèmes alimentaires viables et aux marchés agricoles grâce à la compétitivité, à l’innovation et aux relations interentreprises;
• en renforçant les environnements favorables à une transformation rurale inclusive.