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Il est temps que les pays aillent plus loin dans leurs investissements pour garantir aux petits exploitants agricoles en Afrique un avenir de résilience face aux changements climatiques . Voici ce qu'il faudrait faire.

Entre survie et effondrement, la ligne est ténue. Les catastrophes peuvent d'un jour à l'autre briser des vies et inverser des dizaines d’années de progrès et de développement rural. C'est pourquoi la résilience des femmes et des hommes des zones rurales doit pouvoir s'appuyer sur celle de leur communauté, de leur pays et de la planète.

Un nouveau rapport publié aujourd’hui par le FIDA et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), montre que les investissements conjoints dans l’agriculture à petite échelle des pays en développement améliorent non seulement la capacité des populations rurales vulnérables à faire face à des chocs climatiques et économiques de plus en plus fréquents, mais ont aussi une incidence positive sur l’environnement et le climat, en aidant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à restaurer des terres dégradées et à réduire les pertes de biodiversité.

Les petits exploitants ont besoin d'un appui financier pour lutter contre la crise climatique. Depuis 20 ans, le FIDA et le Fonds pour l'environnement mondial aident les communautés rurales à mettre en place des systèmes alimentaires qui nous nourrissent tous.