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Il ne peut y avoir de développement durable que si les femmes rurales y prennent une part active, malgré toutes les difficultés qu’elles rencontrent. Faites la connaissance de trois femmes qui ont pu transformer leur vie avec l'aide de l'initiative JP RWEE.

« En fin de compte, aller au restaurant est un luxe mais manger est un droit. Tout le monde devrait avoir accès à l’alimentation. »

Ce mois-ci, un épisode tout entier consacré à la biodiversité et l'agriculture.

IFAD and the Government of Bolivia have signed a financing agreement that initiates the implementation of the ACCESOS Rural Project. This rural development intervention will help Bolivian small-scale farmers counter the great impact of climate change on the country’s rural areas to increase staple food production, thus enhancing food security.

IFAD’s Associate Vice-President for Strategy and Knowledge Jyotsna Puri visited Egypt last week, where she met with the Egyptian government, the United Nations Resident Coordinator in Egypt, representatives and beneficiaries of IFAD's projects, as well as local media. Dina Saleh, Regional Director of the Near East, North Africa and Europe Division, accompanied her during the visit.

In Sri Lanka, the climate crisis is causing rising temperatures, increasingly extreme weather events and variable precipitation patterns are harming agricultural productivity and food security. Through the Smallholder Agribusiness Partnership Programme, IFAD offers solutions for rural people, including promoting jackfruit among smallholder farmers because of its high value and resilience.

L'épuisement des eaux souterraines continue de compliquer la vie des petits producteurs de la région Proche-Orient Afrique du Nord, alors que des solutions techniques d’économie d’eau existent. Une nouvelle étude présentent justement les moyens dont disposent les agriculteurs pour améliorer l'efficacité de leur consommation en eau – et où ils peuvent se tourner pour trouver de l'aide.

Sous nos pieds se trouve un trésor insoupçonné: les eaux souterraines. Elles assurent la vie des écosystèmes et des milliards de personnes dépendent d'elles pour se nourrir, se désaltérer et assurer leur subsistance. Avec le réchauffement planétaire, cette source d’eau fiable devient de plus en plus importante pour la sécurité alimentaire et les moyens d'existence.

Les forêts brise-vent constituent un excellent amortisseur des effets des changements climatiques. Elles abritent également diverses espèces végétales et animales natives qui peuvent favoriser la résilience et le développement durable des économies locales.

L'agriculture est une activité économique qui n’est pas sans risque. Récemment, dans le cadre de certaines initiatives appuyées par le FIDA ont commencé à être pilotés des programmes d'assurance-récolte pour les agriculteurs participants - et pour les agriculteurs de KCEP-CRAL au Kenya, les nouvelles polices d'assurance sont arrivées juste à temps.

Grâce aux leçons de conduite dispensées dans le cadre du Projet d’amélioration de l’infrastructure et des moyens de subsistance dans les haors (HILIP/CALIP), un groupe de jeunes femmes rurales du nord du Bangladesh font désormais carrière en tant que conductrices – une profession typiquement masculine.

En cette Journée internationale des femmes, nous avons interrogé Steven Jonckheere, Spécialiste technique principal, genre et inclusion sociale au FIDA, sur l’importance des droits fonciers pour les femmes et sur les actions que mène le FIDA à ce sujet.

Bien que largement responsables de la nourriture cultivée dans nos fermes et préparée sur nos tables, les femmes n’ont pas accès aux mêmes ressources que les hommes. Faute d’accès aux terres, à des financements, à des formations, aux intrants et à l’équipement, elles ne sont pas en mesure de produire efficacement, de parvenir à la stabilité financière ou la sécurité alimentaire, ou de faire grandir leur petite entreprise.

Les femmes rurales savent déjà ce qu'il faut faire pour aider leurs foyers et leurs communautés à s'adapter aux changements climatiques et à renforcer leur résilience. Voici quatre façons de leur donner les moyens d'assurer un avenir à l'abri des changements climatiques.

Un événement organisé par le Gouvernement cubain et le FIDA s’est tenu aujourd’hui à l’Hotel Nacional de La Havane, à Cuba, à l’occasion du lancement du Projet de développement des coopératives agroforestières (PRODECAFE). L’objectif de ce projet est de renforcer la production de café et de cacao dans l’est du pays, tout en contribuant à améliorer la résilience des coopératives de petits exploitants de cette région face aux changements climatiques.

Partout dans le monde, les femmes et les filles sont plus fortement touchées par les changements climatiques. À l'occasion de la Journée internationale des femmes, nous nous penchons sur les raisons de cette état de fait et sur la manière dont les femmes et les filles peuvent montrer la voie dans l’adaptation à ce nouvel environnement.

Il n’y a plus de temps à perdre. Les alarmes retentissent, nous ne pouvons plus les ignorer. Les quelque 3,4 milliards de ruraux extrêmement vulnérables face aux changements climatiques attendent du monde qu’il agisse. Dans son nouveau rapport, « Impacts, Adaptation and Vulnerability », le GIEC insiste sur l’urgence qu'il y a à s’adapter aux changements climatiques.

L'année dernière, un tremblement de terre de magnitude 7,2 a fait plus de 2 200 morts et causé pour 2 milliards d’USD de dégâts dans le sud d'Haïti. En février 2022, une conférence de donateurs a été organisée afin de mobiliser un appui financier et politique pour reconstruire et relancer la région.

Alors que les agriculteurs malawiens subissent encore les conséquences des tempêtes tropicales qui ont ravagé leurs cultures et moyens d’existence au cours des dernières semaines, la Ministre norvégienne du développement international et le Président du FIDA se rendront dans le pays pour rencontrer ses dirigeants et de petits exploitants, et parler des effets des changements climatiques et des solutions pour renforcer la résilience.

Pour que nos populations et notre planète s'épanouissent, nous avons besoin d'agrobiodiversité: des systèmes agricoles qui renforce notre richesse en écosystèmes et en êtres vivants au lieu de la faire reculer. Notre action prend depuis longtemps en compte l'importance de l'agrobiodiversité pour des systèmes alimentaires durables, et à présent nous allons encore plus loin dans cet engagement.

Le FIDA, le Ministère de la planification et de la coopération internationale de Jordanie, et le Royaume des Pays-Bas ont signé un accord financier de 4,13 millions d’EUR cette semaine afin de renforcer la durabilité et la résilience climatique des interventions en cours dans le cadre du Projet d’appui à la croissance économique et à l’emploi en milieu rural (REGEP) mené en Jordanie.

Dans notre épisode de fin d’année, nous passons en revue toutes les innovations dans le monde de l’agriculture. Nous écoutons les témoignages d’agripreneurs australiens, africains et asiatiques qui utilisent des technologies de pointe et explorent de nouvelles solutions à des problèmes très répandus.

Dans le sillage de la COP 26, qui a donné lieu à un appel pressant en faveur d’une hausse des financements pour aider les pays les plus pauvres du monde à s’adapter aux effets des changements climatiques, le Danemark a annoncé aujourd’hui une contribution de 190 millions de couronnes danoises (environ 29 millions d’USD) au FIDA, afin d’appuyer les petits exploitants agricoles face à l’imprévisibilité des conditions météorologiques.

Déjà plus de la moitié des terres arables de la planète sont dégradées, et ce chiffre augmente au rythme de 23 hectares par minute. Mais avec le soutien d'un projet financé par le FIDA – et d'un allié improbable – les agriculteurs de la région de Pando, en Bolivie, restaurent à présent la terre en un temps record.

L’expression "systèmes alimentaires" recouvre une grande variété d'activités et de problématiques. Pour nous assurer de partir du bon pied et de parler de la même chose, revenons aux fondamentaux: la terre et comment la traiter correctement.

Il est désormais évident qu'aucun progrès réel en matière d'atténuation des changements climatiques ne sera réalisé sans la participation active des principaux émetteurs actuels de gaz à effet de serre. Outre la transition de leurs secteurs énergétiques vers une économie sans carbone, des actions telles que l'amélioration de la durabilité de leurs systèmes agroalimentaires et la promotion de l'utilisation de puits de carbone naturels pourraient produire des résultats spectaculaires en un temps record.

L'épisode de ce mois-ci est consacré à l'économie bleue – les activités économiques, sociales et environnementales liées aux ressources marines et côtières – dans la région d'Afrique orientale et australe. Ce secteur offre de nombreuses perspectives de développement aux autorités publiques, au secteur privé et aux petits producteurs, qui ne vont pas non plus sans certaines difficultés.

Peatlands store twice as much carbon as all the world’s forests and are home to everything from orchids to orangutans – but today, these lands are in peril. A partnership between IFAD and Indonesia’s Ministry of Environment and Forestry is working to set a national policy agenda that will protect peatland ecosystems.

La fin de la COP26 approche à grands pas, et nous attendons toujours un accord final. Cependant, sur la base des projets de textes qui ont été publiés, il est clair qu'il y a toujours un risque de décalage entre les objectifs à long terme et les actions à court terme.

Ces dernières années, les biseaux salés – l’invasion des sources d’eau douce par l'eau de mer – sont devenus une menace sérieuse pour les petits producteurs du delta du Mékong, au Viet Nam. Grâce à un partenariat public-privé, une entreprise technologique locale a pu collaborer avec un projet soutenu par le FIDA pour créer une solution durable.

Au Laos, l’agriculture est la principale source de subsistance des ruraux. Cependant, ces ressources agricoles sont aussi très sensibles à l’évolution du climat, laissant peu de marge de manœuvre au pays pour s’adapter à ce phénomène. Récemment, un projet soutenu par le FIDA a introduit de nouvelles techniques et technologies pour les y aider, notamment des bactéries qui permettent de régénérer les sols.

The start of the second week of the Glasgow Climate Change Conference marked a shift to a more political phase of the conference. Ministers arrived, former US President Barack Obama drew a crowd, and negotiations continued.

Les « solutions fondées sur la nature » : de prime abord cela peut sembler n’être qu’une expression à la mode. Ces techniques sont pourtant parmi les plus efficaces dans l’arsenal à notre disposition contre les conséquences des changements climatiques.

As changing climates affect farming conditions across the world, how can geospatial and remote sensing tools help IFAD and others decide on where adaptation investments are best needed and what impact these interventions will have?

Un nouveau programme d’investissement d’un montant de 143 millions d’USD permettra à des millions de ruraux particulièrement vulnérables vivant en Afrique de l’Ouest dans la région du Sahel de s’adapter aux changements climatiques, grâce à un plan de vaste portée visant à restaurer les terres dégradées et à leur fournir des systèmes d’information sur le climat et des assurances agricoles. L’annonce a été faite aujourd’hui à la Conférence des Parties (COP 26) sur les changements climatiques au cours d’une cérémonie pour la signature de l’accord de don entre le FIDA et le Fonds vert pour le climat.

La Suède a témoigné aujourd’hui de sa détermination à aider les petits exploitants agricoles les plus pauvres de la planète à s’adapter aux changements climatiques, en annonçant une contribution de 100 millions de SEK (près de 11,7 millions d’USD) au FIDA.  

Les solutions fondées sur la nature reposent sur le concept que les populations peuvent elles-mêmes protéger, gérer ou restaurer de manière proactive les écosystèmes naturels, tout en contribuant de manière significative à relever six défis majeurs: les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’accès à l'eau, la santé humaine, les risques de catastrophe et le développement social et économique.

Les secteurs de la pêche et de l’aquaculture contribuent totalement ou en partie aux moyens d’existence de 10 à 12% de la population mondiale. Cependant, la pêche est menacée dans le monde entier par les changements climatiques et la surexploitation. Comment assurer au mieux la gestion de la pêche dans de telles conditions? La question est complexe mais, d’après notre expérience, l’intégration des collectivités dans des structures de gouvernance inclusives est une composante essentielle de la solution.

Les ambassadeurs de bonne volonté du FIDA, Idris et Sabrina Elba, ont participé à la COP26 pour veiller à ce que les agriculteurs africains ne soient pas laissés de côté dans le débat sur la crise climatique et pour promouvoir plus d’investissements en faveur des petits exploitants et producteurs agricoles afin qu'ils puissent s'adapter aux changements climatiques.

We would like to invite you to our in-person media briefing on Saturday, 6 November at 11:00-11:30 GMT with IFAD and Conservation International on the importance of investing in small-scale agriculture, climate adaptation and nature-based solutions to achieve sustainable and prosperous food systems.

As climate negotiations enter a crucial phase, Idris and Sabrina Elba, UN Goodwill Ambassadors for IFAD, will attend COP26 to advocate for increased investments to help small-scale farmers to adapt to climate change and to protect biodiversity.

le FIDA est persuadé qu’il est possible de transformer les économies rurales et les systèmes alimentaires pour les rendre plus résilients, durables et non sélectifs, tout en étant plus productifs. Mais pour y parvenir, nous devons concentrer notre attention et notre soutien sur les personnes qui font fonctionner ces systèmes.

Des pasteurs et de jeunes entrepreneurs ruraux venus de six pays d’Asie et d’Afrique seront présents à la COP 26, en personne ou en visioconférence, pour faire part de leurs expériences en matière de gestion de leurs écosystèmes et pour plaider en faveur d’investissements pour la création d’emplois verts et l’adaptation aux changements climatiques.

En ce premier jour d’ouverture du Pavillon du FIDA à la COP 26 qui se tient à Glasgow, au Royaume‑Uni, nous sommes venus, avec des milliers de militants, de dirigeants et de représentants d’entreprises et de la société civile du monde entier, parler du plus grand défi auquel nous sommes confrontés: comment atténuer les changements climatiques et s’y adapter.

Entre le semis des graines et la vente de la récolte, les petits exploitants des pays en développement sont confrontés à une multitude de risques potentiellement dévastateurs. Au Viet Nam, comme dans d’autres pays du monde, les menaces les plus graves sont principalement liées au climat: tempêtes, inondations, chaleur excessive, gel et sécheresse, entre autres.

IFAD highlighted the impact of climate change on small-scale farmers at the 26th Conference of the Parties (COP26) to the UN Framework Convention on Climate Change currently underway in Glasgow, UK, through a virtual visit to Bangladesh, where the country’s poorest small-scale farmers spoke about the projects and practices that are helping them adapt.

Il y a quatre ans, il a suffi d’une seule et terrible journée pour anéantir, sous ses yeux, la vie d’Anjuli Rani Das. Une crue soudaine a englouti sa modeste ferme où elle élevait des canards, emportant sur son passage le fruit de tout le travail accompli ces dernières années.

The Government of Honduras and IFAD, the UN agency for rural development, agreed today in Glasgow to work together to access Green Climate Fund (GCF) financing to promote small-scale climate-smart agriculture in the country.

Les risques climatiques s’intensifient dans la région Asie et Pacifique et touchent de manière disproportionnée les populations rurales vulnérables. Les responsables politiques doivent donner la priorité à la résilience face aux changements climatiques et aux mesures d’atténuation de leurs effets afin de protéger les populations rurales contre la perte de leurs acquis économiques, indique un rapport publié aujourd’hui par le FIDA.

La ville de Glasgow, en Écosse, accueillera, à partir du 31 octobre prochain, dirigeants, spécialistes et militants pour le climat du monde entier, à l’occasion de la COP 26, la plus grande conférence sur le climat depuis l’Accord de Paris. Le FIDA répondra également présent, afin d’appeler à davantage investir dans l’adaptation aux changements climatiques. Et nous donnerons la parole aux petits producteurs ruraux, afin qu’ils partagent leurs expériences et leurs solutions.

Bien qu’ils soient touchés de façon disproportionnée par les changements climatiques, les petits exploitants ruraux ont rarement l’occasion de faire entendre leur voix lors des conférences internationales. Le FIDA leur a ménagé, pour la COP 26, un espace destiné à leur permettre d’exposer leurs problèmes et leurs solutions.

Le rapport du GIEC publié à l'été 2021 ne laisse plus place à aucune l'ambiguïté: le climat change, et c'est à cause de l'activité humaine. Voici les réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur le rapport, sur son importance et sur ce que ses conclusions signifient pour certaines des populations les plus vulnérables du monde.

Dans la forêt de mangrove du delta du Saloum la beauté des paysages le dispute à la richesse de la biodiversit. Ellle a pourtant souffert d'années de déforestation, perturbant l'écosystème de la région et menaçant les moyens d’existence des agriculteurs et des pêcheurs de la région. Récemment, un projet de collaboration a commencé à s'attaquer à ces deux problèmes en finançant une restauration de la mangrove et en soutenant les associations d'agriculteurs locaux.

D’ici 2050, la production issue des cultures de base dans huit pays africains pourrait diminuer de 80% dans certaines régions si les températures continuent d’augmenter en raison des changements climatiques. C’est ce qu’indique un rapport publié aujourd’hui par le FIDA.

Nous pensons que les solutions fondées sur la nature sont fondamentales pour aider les populations les plus vulnérables à s’adapter aux effets des changements climatiques. Mais que sont ces solutions fondées sur la nature et pourquoi sont-elles si avantageuses?

C'est officiel: le climat est déjà en train de changer à cause des activités humaines. Certains des effets de ces changements climatiques se font déjà sentir, d’autres seront inévitables. Outre l'atténuation de nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons aider ceux qui en subissent déjà les pires effets – en particulier les petits producteurs agricoles – à s'adapter.

À la veille de la COP 26, sommet des Nations Unies sur le climat, qui se tiendra à Glasgow, l’épisode de ce mois-ci est consacré aux liens entre agriculture paysanne et changements climatiques.

Début novembre, les plus grands experts du monde entier se réuniront à Glasgow pour la COP 26, le plus imporant sommet sur les changemetns climatiquesdepuis els Accords de Paris. Nous avons rencontré Jo Puri, climatologue et Vice-Présidente adjointe du FIDA, pour lui demander de nous parler de ce sommet et de ce qu’elle espère en voir ressortir.

Dans le monde arabe, de nombreux pays comptent sur l’irrigation pour accroître leur production agricole. Mais l’expérience montre que les systèmes d'irrigation à grande échelle ont toujours été difficiles à gérer. Les structures à petite échelle, si elles sont bien planifiées dès le départ, peuvent être la solution.

Il faut augmenter considérablement les investissements destinés à combler le fossé entre les femmes et les hommes si l’on veut donner aux populations rurales les moyens de faire face aux effets des changements climatiques, a mis en garde Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA, lors de la Journée internationale des femmes rurales.

Si la perte de biodiversité se poursuit, les populations les plus vulnérables au monde ne seront pas en mesure de s’adapter aux changements climatiques ni de produire des aliments de manière durable, indique un rapport publié aujourd’hui par le FIDA.

Marianne Ndong et ses collègues vivent de l'élevage et de la vente d'huîtres dans le village de Dassilamé Sérère, dans le delta du Saloum, région de Fatick au Sénégal. Les mangroves ne servent pas seulement à faire prospérer les huîtres que cultive Marianne, mais elles constituent également une barrière protectrice entre la terre et la mer.

La nourriture que nous consommons joue un rôle non seulement dans notre santé, mais aussi dans celle de nos descendants. La façon dont nous cultivons, chassons, pêchons ou cueillons notre nourriture, dont nous la transformons et l’acheminons jusqu’aux marchés, a des répercussions sur le monde qui nous entoure. Ces articulations simples sont le fondement des liens étroits entre climat et alimentation.

Nos systèmes alimentaires font fausse route. Dans quelque domaine que ce soit – le climat, l’environnement, l’alimentation, la santé humaine ou le bien‑être – ils ne produisent pas les résultats auxquels nous aspirons tous. Le Rapport 2021 du FIDA sur le développement rural décrit les problèmes d’ordre systémique qui ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons, fixe les priorités à suivre pour transformer nos systèmes alimentaires et indique un certain nombre de mesures qu’il préconise pour parvenir à un changement significatif.

Les petits exploitants agricoles d’Afrique subsaharienne subissent plus que les autres les conséquences des changements climatiques, de la pauvreté et de la dénutrition. Pourtant, un rapport publié aujourd’hui indiquent que nombre d'entre eux demeurent optimistes quant à l’avenir de l’agriculture.

Les racines sont l’essence même de l’agriculture. Elles donnent des plantes saines, et contribuent à assurer une récolte plus prévisible et plus abondante. Le projet ROOTS, qui signifie « racines », vise à promouvoir cette force en Gambie.

La prospérité des populations du Sahel dépend d’une Grande Muraille verte qui devrait traverser toute l'Afrique. Le FIDA participe à toute une série de projets pour aider à la construire. Nous avons récemment çhangé avec la Banque mondiale pour tirer les leçons des réussites et des difficultés au cours de cette décennie de mise en œuvre de leurs propres projets dans la région.

L'agroécologie est une approche globale qui intègre les dimensions écologiques, économiques et sociales dans le cadre d’un système alimentaire. Le bien-être des petits producteurs y est également pris en compte, notamment les moyen de leur autonomie et l'inclusion sociale. Le FIDA a une longue tradition de soutien aux pratiques agroécologiques dans toute la zone Asie-Pacifique, en particulier dans la région de l'Himalaya.

La famille de Nasreen avait du mal à joindre les deux bouts. Aujourd'hui, grâce à un projet soutenu par le FIDA, elle a sa propre exploitation, cultive en bio et produit des légumes de haute qualité, sans produits chimiques, tout en restaurant l'écosystème local.

L'île de 'Eua abrite de nombreuses ressources naturelles du Royaume des Tonga. Récemment, les changements climatiques et les catastrophes naturelles ont causé d'importants problèmes d'approvisionnement en eau, mais un projet appuyé par le FIDA – rendu possible par l'incroyable esprit communautaire des habitants – œuvre à les régler.

L'agriculture itinérante est un système alimentaire autochtone pratiqué par des millions de personnes en Asie du Sud et du Sud-Est. Un nouveau livre de référence rédigé par Dhrupad Choudhury, en collaboration avec l'ICIMOD, est conçu pour accompagner les décideurs politiques et les professionnels du développement dans la transformation en un sens durable de cette pratique.

Les petits producteurs et les populations rurales pauvres peuvent jouer un rôle crucial dans la restauration des écosystèmes et la conservation des ressources naturelles.

Les habitants du sertão, une région semi‑aride du Brésil, sont confrontés au manque d’eau depuis des siècles. Mais ces dernières décennies et grâce à l’aide apportée par le FIDA et par d’autres acteurs du développement, ces populations parviennent à extraire de Dame Nature quelques gouttes d’eau supplémentaires.

Bien qu'elle soit particulièrement exposée aux conséquences d’un recul de la biodiversité, l'agriculture est aussi le premier facteur de ce repli, principalement lorsqu’elle transforme et fragmente les habitats ou qu’elle est pratiquée de manière intensive et non durable.

Grâce au Projet S-RET, plus de 4 500 dispositifs d’énergie renouvelable ont déjà été installés au Cambodge et ailleurs. Récemment, le Fonds pour l’environnement mondial l'a désigné comme l’un de ses projets de bonnes pratiques mondiales.