Le Royaume-Uni et le FIDA collaborent étroitement pour atteindre les deux premiers objectifs de développement durable: éliminer la pauvreté et la faim d'ici à 2030. Ils partagent une grande détermination à promouvoir des systèmes économiques inclusifs et durables et à créer des emplois dans les zones rurales les plus pauvres du monde, en particulier en Afrique, où 10 à 12 millions de jeunes entrent chaque année sur le marché du travail.

Membre fondateur du FIDA, le Royaume-Uni est un donateur important sur lequel le Fonds  peut compter et il y joue un rôle de premier plan depuis sa création en 1977. Les orientations stratégiques du Royaume-Uni aident le FIDA à devenir le principal fonds mondial pour la sécurité alimentaire et le développement agricole, ainsi qu'une institution spécialisée des Nations Unies et une institution financière internationale efficiente, efficace, transparente, axée sur les résultats et novatrice.

Une étroite collaboration entre le Ministère du développement international du Royaume-Uni et le FIDA en 2003 a abouti à la création de l'Initiative pour intégrer l’innovation: le Royaume-Uni a versé une contribution complémentaire de 12 millions de dollars au titre de FIDA6 (2004-2006) dédiés à l'innovation et la flexibilité au FIDA.

Les contributions du Royaume-Uni à la reconstitution des ressources du FIDA ont connu une croissance constante.

Elles ont atteint leur apogée lors de FIDA9 (2013-2015) lorsque le Royaume-Uni a ajouté à sa contribution de base de 82,9 millions de dollars une autre de 239,1 millions de dollars destinée au Programme d'adaptation de l'agriculture paysanne (ASAP), programme phare du FIDA visant à renforcer la durabilité environnementale et la résilience climatique des programmes d'investissement agricole.

La contribution de base du Royaume-Uni s'est ensuite élevée à 95,3 millions de dollars au titre de FIDA10 (2016-2018). Il confirmait ainsi son ferme soutien à l'approche d'optimisation des ressources développée par le Fonds, et à la théorie du changement qui vise à intégrer de façon transversale les questions de changements climatiques, de genre et de nutrition dans l'ensemble du portefeuille, ce qui permettra d'avoir encore davantage d'impact sur le Programme 2030.