Récits

Les « solutions fondées sur la nature » : de prime abord cela peut sembler n’être qu’une expression à la mode. Ces techniques sont pourtant parmi les plus efficaces dans l’arsenal à notre disposition contre les conséquences des changements climatiques.

le FIDA est persuadé qu’il est possible de transformer les économies rurales et les systèmes alimentaires pour les rendre plus résilients, durables et non sélectifs, tout en étant plus productifs. Mais pour y parvenir, nous devons concentrer notre attention et notre soutien sur les personnes qui font fonctionner ces systèmes.

Il y a quatre ans, il a suffi d’une seule et terrible journée pour anéantir, sous ses yeux, la vie d’Anjuli Rani Das. Une crue soudaine a englouti sa modeste ferme où elle élevait des canards, emportant sur son passage le fruit de tout le travail accompli ces dernières années.

Le rapport du GIEC publié à l'été 2021 ne laisse plus place à aucune l'ambiguïté: le climat change, et c'est à cause de l'activité humaine. Voici les réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur le rapport, sur son importance et sur ce que ses conclusions signifient pour certaines des populations les plus vulnérables du monde.

Dans la forêt de mangrove du delta du Saloum la beauté des paysages le dispute à la richesse de la biodiversit. Ellle a pourtant souffert d'années de déforestation, perturbant l'écosystème de la région et menaçant les moyens d’existence des agriculteurs et des pêcheurs de la région. Récemment, un projet de collaboration a commencé à s'attaquer à ces deux problèmes en finançant une restauration de la mangrove et en soutenant les associations d'agriculteurs locaux.

Nous pensons que les solutions fondées sur la nature sont fondamentales pour aider les populations les plus vulnérables à s’adapter aux effets des changements climatiques. Mais que sont ces solutions fondées sur la nature et pourquoi sont-elles si avantageuses?

C'est officiel: le climat est déjà en train de changer à cause des activités humaines. Certains des effets de ces changements climatiques se font déjà sentir, d’autres seront inévitables. Outre l'atténuation de nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons aider ceux qui en subissent déjà les pires effets – en particulier les petits producteurs agricoles – à s'adapter.

Il y a dix ans, dans le district de Capiíbary au Paraguay, un groupe de femmes s'est réuni pour former une association de vendeuses de marché. Aujourd'hui, avec le soutien d'un projet financé par le FIDA, elles sont prospères - et leur association fait désormais partie intégrante des systèmes alimentaires locaux.

Obidova est occupée ces jours-ci. Qu’elle installe un nouvel abri pour ses oiseaux ou qu’elle parte vendre sur les marchés, ses journées sont partagées entre ses responsabilités familiales et son entreprise de vollaille. Pourtant, il y a un an à peine, sa vie était très différente.

Nos systèmes alimentaires font fausse route. Dans quelque domaine que ce soit – le climat, l’environnement, l’alimentation, la santé humaine ou le bien‑être – ils ne produisent pas les résultats auxquels nous aspirons tous. Le Rapport 2021 du FIDA sur le développement rural décrit les problèmes d’ordre systémique qui ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons, fixe les priorités à suivre pour transformer nos systèmes alimentaires et indique un certain nombre de mesures qu’il préconise pour parvenir à un changement significatif.

La vente de produits laitiers est généralement rentable dans le comté de Nakuru au Kenya, mais le groupe de jeunes des Lare Milk Dealers a eu du mal à pénétrer le marché au début. Ce sont des formations organisées dans le cadre d'un projet FIDA et un  soupçon d’innovation dans leur modèle commercial qui leur ont enfin permis de trouver leur propre niche.

Légère et rafraîchissante, la gelée noire vietnamienneest la friandise parfaite pour la fin de l’été. Elle est déjà consommée dans tout le Viet Nam et dans les pays voisins – et grâce à l’action des cultivateurs locaux et à un projet appuyé par le FIDA, elle touchera bientôt consommée un public encore plus large.

La famille de Nasreen avait du mal à joindre les deux bouts. Aujourd'hui, grâce à un projet soutenu par le FIDA, elle a sa propre exploitation, cultive en bio et produit des légumes de haute qualité, sans produits chimiques, tout en restaurant l'écosystème local.

Pour les jeunes du groupe Greenthumb, le succès espéré n’avait pas été au rendez-vous dans l'agriculture traditionnelle. Mais après une subvention pour se lancer dans l'aquaponie, leur succès se propage tout le long de la chaîne de valeur.

Le manioc est l'une des cultures de base les plus importantes du Rwanda, mais l'accès au marché reste un obstacle. Le syndicat Ingabo, une organisation de coopératives, aide ses producteurs de manioc à trouver des marchés depuis plus de vingt ans, et plus récemment en s’appuyant sur des partenariats public-privé.

Alors que le Pré-Sommet sur les systèmes alimentaires - au sein duquel le FIDA est à la pointe des solutions innovantes pour renforcer nos systèmes alimentaires - touche à sa fin, le FIDA lance son Rapport annuel. Celui-ci illustre la façon dont notre travail et notre expertise continuent d'être au service des populations les plus pauvres dans les régions rurales du monde et de faire en sorte qu'elles ne soient pas laissées pour compte.

Dorothy Chia Vandefan ne manque pas d’idées. Elle se décrit comme une entrepreneuse agricole sérieuse, capable de créer des possibilités là où il ne semble y en avoir aucune, et elle a raison.

Grâce à un don du FIDA, l’affaire de production de miel d'Ecaterina est en plein essor – et elle et ses collègues entrepreneurs touchent désormais un marché plus étendu que jamais.

Cela fait plus de 10 ans que le chef cuisinier Shane Chartrand suit un cheminement personnel et culinaire, et cherche à comprendre ce que signifie ses origines algonquiennes cries et son éducation métisse et de quelle façon intégrer cette part de lui-même dans son travail de chef à Edmonton, dans l’Alberta (Canada), territoire couvert par le Traité n^o 6.

Beaucoup de gens au Brésil voient encore les communautés fundo de pasto comme des reliques du passé. Aujourd'hui, elles s'efforcent de conjuguer ces traditions séculaires avec une approche très moderne des systèmes alimentaires.