Savoirs

En 1977, le FIDA a fait de l’amélioration "du niveau nutritionnel des populations les plus pauvres dans les pays en développement" l’un des principaux objectifs de son accord fondateur.

Depuis, les gouvernements ainsi que les organisations de la société civile et de développement ont également reconnu la place centrale de la nutrition – qui englobe les questions de dénutrition, carences en micronutriments et surpoids – dans la problématique du développement.

Non seulement la nutrition est fonction de la croissance économique, mais, en améliorant le capital humain, elle constitue également un facteur essentiel du développement économique et social. 

The Belgian Fund for Food Security (BFFS) was created by the Belgian Parliament in 1983 in response to the more than one million drought- and faminerelated deaths in East Africa. BFFS provides grants to pay for rural development projects, with a focus on food security and nutrition, in some of the poorest countries in Africa, helping extremely poor people to become healthier and more productive and lowering the risk that they will face starvation. 

The International Fund for Agricultural Development (IFAD), a specialized United Nations agency, was established as an international financial institution in 1977 as one of the major outcomes of the 1974 World Food Conference. It is dedicated to eradicating poverty and hunger in rural areas of developing countries. Through low-interest loans and grants, it develops and finances programmes and projects that enable poor rural people to overcome poverty themselves.

This paper outlines IFAD’s strategic approach to enhancing food security and promoting sustainable smallholder agriculture development in Small Island Developing States (SIDS) in the context of exacerbated impacts of climate change and persistent challenges to market access. A renewed approach will provide an opportunity for increasing results and impacts from agriculture and fisheries, reducing the high transaction costs of project delivery in SIDS, adjusting to an ever-changing development environment and – most of all – avoiding the overlooking of SIDS’ persistent fragility and the risk that they are cut off from development assistance.

This book examines the growing divergence between subsistence and business oriented small farms, and discusses how this divergence has been impacted by population growth, trends in farm size distribution, urbanization, off-farm income diversification, and the globalization of agricultural value chains.

Le développement peut favoriser la paix, car les deux vont de pair. Si par nos programmes nous aidons les populations à vaincre les obstacles qui freinent leur propre développement, nous leur donnons du même coup les moyens de se battre contre la pauvreté et la faim et non pas entre eux. Nous les détournons de la tentation de riposter par la violence et la destruction à des situations certes intolérables. Personne ne devrait aller se coucher le soir le ventre vide. Personne ne devrait voir le potentiel d’un enfant s’étioler sous l’effet de la malnutrition, de l’analphabétisme et de la désespérance. Aucune
femme ne devrait être privée d’accès aux ressources au simple prétexte qu’elle n’est pas un homme. Aucun être humain ne devrait être interdit de parole simplement parce que son silence arrange un tel ou un tel.

Au cours des cinq dernières
années, le monde a été touché par
une série de crises économiques,
financières et alimentaires qui ont
ralenti, et parfois contrarié, les
efforts mondiaux pour réduire la
pauvreté et la faim. Aujourd’hui, la
volatilité des prix et les chocs
climatiques – telle la sécheresse
dévastatrice qui a récemment
frappé la Corne de l’Afrique –
continuent à compromettre
gravement ces efforts. Dans ce
contexte, promouvoir l’adaptation
des moyens de subsistance ainsi
que la sécurité alimentaire et
nutritionnelle est devenu la priorité
des programmes gouvernementaux.
Pour être opérants, ces
programmes doivent placer les
petits exploitants agricoles au centre
de l’action et leur faire jouer un rôle
de premier plan dans les efforts
d’investissement requis.

G20 leaders, meeting at their Seoul Summit in November 2010, requested FAO, IFAD, IMF, OECD, UNCTAD, WFP, the World Bank and the WTO to work with key stakeholders “to develop options for G20 consideration on how to better mitigate and manage the risks associated with the price volatility of food and other agriculture commodities, without distorting market behaviour, ultimately to protect the most vulnerable.” This mandate was part of a comprehensive Multi-Year Action Plan for Development, of which food security was one theme among several including infrastructure, human resource development, trade, private investment and job creation, and growth with resilience.

La volatilité des cours constatée dernièrement sur les marchés internationaux fait peser une menace sur la sécurité alimentaire mondiale. Pour les deux milliards de personnes qui vivent et travaillent sur de petites exploitations dans les pays en développement, l’existence est devenue plus précaire.
Cependant, des investissements, des politiques et des programmes de développement adaptés offrent une immense possibilité aux petits agriculteurs qui souhaitent accroître leur production vivrière et améliorer ainsi leurs conditions de vie tout en contribuant à assurer la sécurité alimentaire pour tous.